une force d’en-haut…
Tant de choses nous échappent, tant de choses nous dépassent. En tant de situations, nous nous sentons petits et nous osons alors avoir besoin de l’autre…. Notre quant-à-soi parfois ne nous y autorise pourtant pas. Difficile équilibre ! Dans d’autres situations d’autres disent tellement avoir besoin de nous qu’il faut bien reconnaître que nous les suspectons de ne pas s’engager à leur mesure ! Alors voilà cette force promise d’un Dieu qui vient habiter dans notre humanité. Sa force passera à travers nos limites. Sa vie jaillira dans le creux de nos morts. Faut-il aller jusque là ? Oh… pas tout de suite ! C’est un chemin, une progression. Et nos aînés nous apprennent, alors même que nous croyons savoir. Une force qui nous ferait être véritablement nous-mêmes ! Qui nous libère de toute peur, de la mauvaise image de nous ou des autres que, immanquablement, en défaut ou en excès, nous projetons sur nous ou sur ceux qui nous entourent. Il spécifie chacun. Le langage de feu se divise. Il rejoint le vacarme du monde pour y faire naître une harmonie. Il distingue pour unifier. Il divise pour donner son éclat à toute chose qui apparaît ainsi dans sa singularité… dans sa bonté propre. « Et à la fin – chose curieuse – l’Esprit Saint est l’auteur de la division, voire du bruit, d’un certain désordre. Pensons au matin de la Pentecôte : l’auteur crée une division de langues, d’attitudes… c’était du vacarme ! Mais de la même manière, il est l’auteur de l’harmonie. .. Il crée la division avec les charismes et Il crée l’harmonie avec toute cette division, et c’est la richesse de l’Église. » (Pape François, 5/6/2022) |