Porter un fruit qui demeure

Que nous demande cet évangile ? Une seule chose me semble-t-il : demeurer dans l’amour du Christ Jésus. Cela revient 8 fois. C’est, de toute évidence, un appel à être et à rester greffé sur Lui, comme le sarment sur la vigne, et de porter du fruit, un fruit qui demeure. Imaginez un peu : chacun d’entre nous, en ce moment, en cet instant, est l’objet de la conversation entre le Père et le Fils. Et l’Esprit-Saint va nous le signifier dans la grâce sacramentelle de l’Eglise. Dieu nous appelle à nous ouvrir à Lui avec confiance et sans peur, comme la vigne qui se féconde à la terre par ses racines. Dans  cette perspective : ne pas bâillonner Dieu. Jésus nous demande un passage aux actes, prière, compassion et actions. Et toujours à travers nos pauvretés et faillites. Le Christ nous appelle à ne pas museler sa Parole. Le Seigneur, dans l’infini de son intelligence et de son amour, espère de moi ce que j’ignore encore. Vous vous en doutez, cela intègre toute une vie et après. Une vie à essayer de garder nos racines et nos sarments dans le Nom de Jésus. L’exigence de la parole de Dieu est guérison pour chacun d’entre nous, cela s’inscrit dans nos altérités profondes. Vous rendez vous compte ? En ce moment chacun d’entre nous est l’objet d’une conversation remplie de tendresse entre le Père et le Fils ! Puisse l’Esprit-Saint nous donner la grâce d’être de bons ouvriers de la vigne. Amen !

René Duranson, diacre