Première Communion à renouveler chaque dimanche !
Une quarantaine d’enfants du catéchisme et de l’aumônerie feront leur première communion ce week-end, ainsi que six enfants de la communauté portugaise. Pour nous tous, c’est l’occasion de réfléchir à la manière de communier. Voici les deux questions qui seront posées aux premiers communiants :
« Crois-tu que dans le Sacrement de l’Eucharistie, notre Seigneur Jésus est réellement présent avec son corps, son sang, son humanité et sa divinité ? »
Comment Jésus peut-il donner son corps à manger ? À la messe, nous ne venons pas pour un tour de magie ou un tour de passe-passe de Dieu si puissant soit-il. Dans l’eucharistie, nous communions à une Personne qui est vivante et qui nous aime profondément. L’amour du Seigneur est tellement fort et l’arrache tellement à lui-même qu’il arrive à se multiplier réellement hors de lui-même, et se donner à chacun. La communion est une assimilation à Jésus-Christ qui se donne à nous : cela demande notre « oui », notre adhésion dans la foi.
« Veux-tu unir ta vie à celle de Jésus qui a donné la sienne pour toi et pour le monde ? »
Communier au Saint Sacrement signifie vouloir être chaque jour plus uni à Jésus, grandir dans l’amitié avec lui et désirer que les autres puissent aussi bénéficier de la joie qu’il veut nous donner. Cela veut dire entrer dans un dynamisme d’amour et devenir des personnes de paix, des personnes de pardon, de réconciliation, de partage solidaire. L’amour de Dieu nous pénètre et, à partir de nous, Dieu veut se propager aux autres et s’étendre au monde entier, pour que son amour devienne réellement la mesure dominante du monde.
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein) écrivait magnifiquement « Vivre de l’eucharistie signifie sortir insensiblement de l’étroitesse de sa propre vie pour naître à l’immensité de l’amour du Christ ». L’eucharistie doit devenir le centre de notre vie. C’est pourquoi, en réalité, rien n’engage un homme, une femme autant que l’eucharistie. Que l’Esprit Saint nous fasse entrer dans cette joie parfaite de la communion eucharistique.
Père Vincent Guibert, curé