Pèlerins d’espérance

L’année jubilaire fondée sur l’espérance chrétienne se poursuit en cette rentrée, elle ne s’est pas arrêtée avec notre merveilleux pèlerinage à Notre-Dame de Paris du 8 mai dernier !

Le pape François aimait rappeler que personne n’apprend à espérer seul. L’espérance, pour se nourrir, a nécessairement besoin d’un «corps», dans lequel les divers membres se soutiennent et se ravivent réciproquement, et ce corps est l’Église.

C’est pourquoi le Jubilé offre un nouveau commencement à notre communauté paroissiale qui peut chaque jour éprouver combien l’espérance ne déçoit pas. Oui, nous sommes des pèlerins d’espérance ! L’espérance nous fait comprendre que l’histoire de l’humanité, et celle de chacun, ne se dirige pas vers une impasse ou un abîme obscur, mais qu’elle s’oriente vers la rencontre avec le Seigneur de gloire. L’avenir ne nous appartient pas, mais nous savons que Jésus Christ est la plus grande grâce de la vie.

Le pape François précisait également que l’Esprit Saint ne nous rend pas seulement capables d’espérer, mais également d’être semeurs d’espérance, d’être nous aussi — comme Lui et grâce à Lui — des «paraclets», c’est-à-dire des consolateurs et des défenseurs de nos frères et sœurs. Ce qui donne sens aux multiples actions de solidarité et plus largement à nos paroles et nos conseils, notre façon de faire, notre regard sur chaque personne et situation.

En cette rentrée 2025, ce qui doit être explicite, c’est d’abord la cohérence de notre vie, notre désir profond que le Christ soit connu et aimé, et notre disponibilité à coopérer avec l’Esprit Saint pour qu’advienne le Royaume. C’est pourquoi notre parcours de Carême nous permettra d’approfondir la doctrine sociale de l’Église si chère au pape Léon, en ses dimensions économique, politique et écologique.

Dans les vicissitudes orageuses de la vie, la Mère de Dieu, Sainte Marie des Batignolles, vient à notre aide, nous soutient et nous invite à avoir confiance et à continuer d’espérer. Belle et sainte rentrée à chacun d’entre vous et à vos familles.

Père Vincent Guibert, curé