Tous pèlerins !
Nous sommes tous des pèlerins sur la route de notre vie, et sur ce chemin, le Seigneur est en tête pour nous guider vers un sanctuaire merveilleux : la plénitude de notre vie en Lui. Nous trouvons parfois notre pèlerinage trop difficile, fatiguant et, comme les Hébreux dans le désert, nous sommes tentés de « récriminer » contre Dieu, de baisser les bras, de nous arrêter, voire de revenir en arrière.
Mais nous avons aussi la chance de vivre en Église : chaque pèlerinage qui nous est proposé nous aide à garder courage et confiance, c’est une façon de renouveler le pèlerinage essentiel de notre vie.
57 pèlerins de Sainte-Marie, de 11 à 87 ans, sont partis une semaine à Rome. Impossible de raconter un pèlerinage comme on raconte un voyage touristique… C’est d’abord un chemin propre à chacun, un temps spirituel fort, temps aussi de conversion où beaucoup de choses se vivent progressivement et discrètement dans nos cœurs. Un temps où nous avons éprouvé plus intensément la joie des relations fraternelles simples et la joie de cette relation filiale avec le Dieu de Jésus-Christ et cela, malgré toutes les obscurités de notre foi et de notre vie.
La visite des basiliques majeures, les messes quotidiennes avec de belles homélies, nous ont fait cheminer sous la protection de Marie (Sainte-Marie Majeure) pour renouveler les promesses de notre baptême (Saint-Jean de Latran) et notre attachement à l’Eglise, « une, sainte, catholique et apostolique » (Saint-Louis des Français et Saint-Clément) ; nous faire prendre conscience de notre responsabilité missionnaire (Saint-Paul Hors les Murs) et découvrir la dimension universelle de l’Église dont nous sommes les pierres vivantes : à Saint-Pierre de Rome, à l’audience avec le pape François et dans la rencontre de deux témoins travaillant à la Curie.
Un pèlerinage ne finit pas quand nous reprenons la vie de tous les jours, car nous gardons en mémoire ce temps fort. Il reste comme une trace de lumière et de force qui nous transfigure, nous invite à témoigner et à apporter notre pierre à la vie fraternelle paroissiale.
Alors ne ratons pas le suivant… le 5 mai…
Viviane Dumont, pèlerine à Rome